Notre savoir-faire

Le travail de la vigne

Nous pratiquons une viticulture artisanale à taille humaine.

La géographie très accidentée du vignoble interdit souvent toute mécanisation. La plupart des travaux viticoles se font manuellement et l’investissement physique du vigneron est très important.

Dans notre situation, un homme ne peut travailler seul que 2 hectares par an. La viticulture pratiquée dans ces conditions ne peut pas rimer avec raison mais seulement avec passion. Dans nos terrasses, il faut compter environ 8000 pieds de vignes pour un hectare.

Au cours d’une année, c’est plus de 20 fois que chaque cep de vigne recevra les soins du vigneron : Taillage, fichage, apalage, attachage etc… Tous ces travaux manuels d’hiver sont variés. Certains ne sont pratiqués que dans notre vignoble, mais à chaque fois leur pratique est longue et répétitive.

Nous sommes ici très loin de la viticulture industrielle, qui pour se donner bonne figure se dit maintenant « raisonnée ». Le vin produit dans nos petits domaines est le résultat du lien très fort qu’il y a entre le terroir, le cépage et le vigneron.

La vinification

La syrah se trouve en Côte-Rôtie dans la zone la plus septentrionale de son aire de production. Au nord de Lyon ce cépage ne mûrit plus.

Aussi, pour obtenir des vins riches, concentrés et aptes à vieillir, il faut mettre tous les atouts de son coté : choix du type de syrah, maîtrise des rendements, état sanitaire, date de vendange appropriée à chaque parcelle, etc.

Pour cette raison, nos vendanges se déroulent en plusieurs fois, étalées sur deux à trois semaines, entre septembre et octobre.

A la vinification, l’éraflage total s’impose afin d’éviter les tanins secs qui sont désagréables en vin jeune, et n’apportent rien au vieillissement.

Il n’y a pas de levurage, car nous considérons que les levures indigènes font partie de l’appellation d’origine. Elles contribuent à souligner la singularité du millésime.

Pendant la fermentation alcoolique, la macération et la température sont fondamentales pour extraire de la pellicule des raisins les tanins fins et le fruité. C’est à ce moment là, que les pigeages interviennent et que la maîtrise des températures doit être précise. Le pigeage consiste à provoquer une bonne macération afin d’obtenir le maximum de couleur, et de fruité.

Avec l’évolution du climat, la chaptalisation, autrefois courante, n’est pratiquée maintenant que de manière marginale.

Le décuvage intervient après environ 2 semaines de macération.

Les différentes cuvées sont assemblées dès la fin de la deuxième fermentation : la fermentation malolactique, ceci afin d’avoir très tôt un vin homogène.

L’élevage

Toujours avec la volonté de mettre en évidence le terroir et le millésime.

L’élevage se déroule en fûts de chênes de 228 litres. Seulement 20% des fûts sont renouvelés chaque année. Au dessous de ce pourcentage, le parc de fûts vieillirait trop vite, et le vin aussi. Au dessus, l’aromatisation due à l’apport du chêne neuf masque les caractères de terroir et de millésime.

Les soutirages sont effectués tous les trois mois, afin d’apporter de l’oxygène et de favoriser la clarification naturelle. Pendant ce temps, le vin évolue constamment pour finalement trouver une stabilité gustative à partir du mois d’octobre.

Au bout de 15 mois, le vin est mis en bouteille pour la totalité du millésime. Cette mise en bouteille précoce apporte au vin un fort potentiel de garde.

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